Voix lactées
Ronde étourdissante de transformations laitières, menée essentiellement par les femmes. Femmes du lait, femmes de courage aux mains fortes, habiles à traire, à pétrir le pain ou le yaourt égoutté, à étirer le fromage, façonner la bouse, à prendre soin de leurs enfants. Parfois épaulées par les hommes, souvent chargés du troupeau, de la tonte et des travaux de force, parfois seules lorsque les maris, travailleurs de l’ombre, se sont exilés là où le travail a bien voulu d’eux. Toujours entourées d’enfants trop vite grandis, fillettes élevées en futures épouses corvéables à merci, garçons espiègles et débrouillards, conscients de leur importance et de leurs privilèges.
Voix lactées raconte, en mots et en photos, vingt-deux mois de voyage et 80 000 kilomètres par les chemins de traverse pour découvrir des transformations laitières ancestrales et nouvelles, mais aussi des vies d’hommes et de femmes assumant avec courage et dignité les choix de la destinée.
Vous nous avez écrit…
Il y a des rêves qui restent des rêves. D’autres qui se réalisent.
Et puis il y a Manu et Colette…
Manu c’est l’assurance tranquille qui rend l’impatience patiente. Colette c’est la conviction inébranlable qui rend possible ce qui n’aurait pas dû l’être. Leur rêve de partir un an sur la route du lait réalisé, ils souhaitaient vérifier si cela est bien pareil, ou différent, la seconde fois si on y ajoute une année supplémentaire voir si on peut aller un peu plus loin.
Ils ont donc repris le collier pour redonner forme à ce nouveau vieux rêve. La pugnacité de Colette, l’optimisme de Manu, augmentés par la belle chaîne des amitiés forgées au fil du temps, ont eu raison de tous les obstacles. Ils sont donc repartis, la passion toujours intact pour cette intrigante alchimie qu’on su maîtriser les hommes, les femmes surtout, qui transforme le lait en fromage. Mais surtout avec leur curiosité, leur ouverture d’esprit, leur générosité, toujours en éveil, sans lesquelles la rencontre avec l’altérité de l’autre ne serait pas.
Si vous les avez déjà lus, à travers l’acuité du regard de Colette et l’œil averti de Manu découvrez les nouveaux portraits de ces hommes et femmes des plaines ou des montagnes, des steppes ou des villes, qui perpétuent des traditions de conservations et de transformations du lait de leurs troupeaux, les font évoluer, inventent de nouveaux procédés même. Si vous les découvrez, alors laisser vous porter par le récit de leurs étapes de ce long voyage où le mot touriste n’a pas sa place. Osez avec eux entrer chez l’habitant, observez, partagez quelques tâches quotidiennes. Laisser vous surprendre. Respirez… Vous y êtes ! Jean-Marie
Avec mon mari, nous produisons, depuis presque 30 ans, une gamme d’une dizaine de fromages du lait de nos 5 vaches et 35 chèvres. Nous sommes donc liés à elles, et de tels témoignages nous sont très précieux. Merci d’avoir osé, de l’avoir vécu et de le transmettre de si belle manière. Merci pour ces livres magnifiques. Merci pour l’humour, la douceur, la sensibilité, la générosité, la complicité. Marie-Ange
Un témoignage unique, un voyage dans des contrées lointaines avec des coutumes ancestrales, transformer le lait, les gestes simples universel qui nous relient au fin fond de nos campagnes ….
Je suis très touchée par les visages burinés par le temps, le foyer familial qu’il faut alimenter pour la survie. J’ai au fond de moi le souvenir de ma terre natale le Haut Gévaudan… Votre histoire est comme un écho, je suis fortement touchée par votre reportage et la délicatesse dans l’écriture, montrer sans voyeurisme, simplement.
C’est un « grand documentaire historique ». Mille mercis. Claudine
Dans la presse
Format carré 25×25 cm
208 pages – 230 photos
Maquette : Christine Pichery
Photogravure : Imprimerie Escourbiac
Edité par Colette Dahan & Emmanuel Mingasson
ISBN : 978-2-955878-0-5
Parution le 10 juin 2016
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